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Les 100 ans du surréalisme

Cette affiche commémorative des 100 ans du surréalisme revisite l'œuvre emblématique de René Magritte, Shéhérazade, en la combinant avec une photographie de l’artiste soigneusement retouchée. L’objectif est de proposer une nouvelle composition surréaliste jouant sur l’illusion, le mystère et le détournement des images.

En complément du montage visuel, un jeu typographique audacieux vient accentuer l’aspect surréaliste de l’affiche. Grâce à des agencements, des superpositions et une mise en page inattendue, la typographie devient un élément graphique à part entière, renforçant l’étrangeté et la poésie de l’ensemble.

processus de création graphique


Moodboard

Bien que ce projet n’ait pas suscité une inspiration immédiate, une planche d’inspiration a tout de même été réalisée, regroupant des affiches aux jeux typographiques intéressants et des visuels en résonance avec l’univers du livre.


recherches graphiques & visuelles

 

Magritte

Lors de la recherche d’inspiration, la découverte de cette photo de Magritte s’impose comme une évidence, sans idée précise d’utilisation, mais avec la certitude de son potentiel.

chapeau

Ce symbole, emblématique du peintre, apparaît comme un élément essentiel de son œuvre et devient ainsi incontournable dans la conception du projet.

shéhérazade

En explorant les œuvres de l’artiste, cette peinture refait surface. Soudain, la vision de l’affiche se précise et prend forme avec plus de clarté.

Montage photo

Un montage photo réalisé dans Photoshop met en scène le célèbre peintre, prisonnier de sa propre œuvre et coiffé de son emblématique chapeau. 

Processus de recherches typographiques

Bien que le visuel surréaliste corresponde parfaitement au thème imposé, la conception d’un jeu typographique pertinent s’est avérée moins évidente.

Une simple recherche de "surreal font" a conduit à la découverte de la police Surreal Psychedelic, dont le style semblait parfaitement adapté au projet. En expérimentant avec la disposition et l’agencement des caractères, l’immersion dans l’univers surréaliste du peintre s’est approfondie, tout en permettant de développer une approche graphique personnelle. Ainsi, le titre et les dates de l’exposition fictive ont été composés à partir de cette police, vectorisée dans Illustrator.

première version

Dans cette première version, le bleu des dates se fondait trop dans l’arrière-plan nuageux de La Malédiction de Magritte. Bien que fidèle à l’esprit surréaliste, l’objectif était de préserver la sobriété et la légèreté de l’affiche. Surtout, il était essentiel de conserver cet arrière-plan, qui réapparaît de manière plus subtile dans Shéhérazade, créant ainsi un rappel visuel indispensable.

Version finale

Finalement, pour apporter du relief aux couleurs et améliorer la lisibilité, le rose du tableau Shéhérazade a été intégré. L’affiche a alors été déclinée en deux couleurs, remplaçant le bleu de La Malédiction par le rose.